Bien sur cette information est à relativiser quand il y a des millions d'ordinateurs allumés partout dans le monde au même instant. Il n'empêche que ces dépenses énergétiques sont nettement compensées par nos activités de tous les jours effectuées par Internet.
Ainsi grâce à Internet, nos déplacements physiques tendent à diminuer sensiblement tout comme nos déplacements à la pompe : télétravail, mails, commerce électronique, formalités administratives simplifiées...
L’économie serait par exemple équivalente à 26 km par jour et par salarié qui exerce son activité en télétravail. Ça représente tout de même 800 kg de CO2 et près de 2300 euros par an pour chaque employé qui travaillerait chez lui deux jours par semaine seulement. En France, les télétravailleurs représentent 6% des salariés, contre 13% en moyenne dans le reste de l’Europe et par exemple plus de 25% aux Pays-Bas. Autant dire que les économies ne peuvent qu’augmenter.
Autre exemple d’économie induite par le travail à distance, dans les entreprises cette fois, grâce à la vidéoconférence. Ce nouveau mode de réunion a fait chûter de 20% le nombre de déplacements professionnels, évitant ainsi le rejet de 3,5 millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
Et c’est à peu près la même chose pour les autres activités humaines liées à l’utilisation des nouvelles technologies, avec bien évidemment une pensée toute particulière pour le commerce électronique qui permettrait une économie de plusieurs millions de tonnes de CO2 s’il représentait ne serait-ce qu’un quart des volumes de la distribution commerciale en France. Pour l’instant, le e-commerce plafonne plutôt aux alentours de 4 ou 5%.
Et cette semaine j'ai même eu la chance de délester mon compte bancaire de quelques centaines d'euros pour payer mes impots en ligne. A défaut d'être économique, c'est écologique...
